L’école de bataillon nécessite, à l’échelle de la
reconstitution de rassembler plus d’une centaine d’hommes, donc plusieurs
associations désirant travailler ensemble. Ces hommes doivent être formés, se
connaître et se faire confiance, avec élu à leur tête, des cadres reconnus de
tous. Ces cadres seront présentés aux hommes lors de bancs de réception.
C’est là, la raison d’être du bataillon uni et de Guides
généraux.
L’école de bataillon est vaste, se veut répondre à toutes
les situations. Dans le cadre de la reconstitution historique, le chef de
bataillon retiendra les manœuvres les plus plausibles.
Ce n’est pas simplement une simplification nécessaire. Dans
l’étude de la tactique d’infanterie, nous verrons de nombreux auteurs (Duhesme,
Chambray) nous dire qu’une « partie des manœuvres ne s’exécutent, pour
ainsi dire, que sur les champs d’exercices, sont sans doutes destinées à
occuper l’infanterie, à la rendre manœuvrière, peut-être à plaire aux yeux… ».
A l’instar des bataillons de l’Empire, nous retiendrons
pour cette année les manœuvres suivantes :
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Alignement général
-
Ouvrir les rangs
-
Inspection des armes
-
Baguette dans le canon
-
Marche en avant en bataille
-
Marche en retraite en bataille
-
Changement de direction en bataille
- Passage d’obstacles
- Passage d’obstacles
-
Rompre par peloton à droite
-
Rompre par peloton en arrière à droite
-
Marche en colonne
-
Changement de direction à gauche et à droite
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En avant en bataille
-
A gauche en bataille
-
Sur la droite en bataille
-
Marche en route (c. d. bat.. 146-190, surtout à
noter no152)
Colonne serrée :
-
Ployer en colonne serrée
-
Prenez les distances par la tête de colonne
(école de bat ; 393-400)
-
En masse, serrez la colonne
-
Changement de direction en masse
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Déploiement de la colonne serrée
Les feux :
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Feu de bataillon
-
Feu de peloton
-
Feu de deux rangs
Passage d’obstacles et
divers :
-
Rompre par la droite pour marcher vers la gauche
-
Feux en arrière
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